Calice reçoit en prison la visite d'individus louches parmi lesquels elle a des difficultés à mesurer ceux auquels elle doit ou non faire confiance. Elle est victime de l'inquisiteur Aspoliatûr auquel elle ne parvient pas à cacher tous les secrets de l'affaire.
L'avocat de Calice, Torinn Barakh, par inconscience de la malédiction, folie ou mauvaise interprétation dans ses échanges avec Touco et Belegor, prône le fait de dire la vérité.
Le procès de Calice s'ouvre sous les menaces d'émeutes entre Tieffelins et anti-Tieffelins.
Les juges sont divisés : le sinistre Legifer, pris d'un accès de Colère après que Calice ait refusé de signer un contrat diabolique avec son envoyé, tente de couler Calice à tout prix. Le mystérieux juge Dabus semble pencher en faveur de Calice. l'honorable Parmenion a bien du mal à faire règner la sérénité au sein de la salle d'audiences.
Pendant ce temps, les membres du gang tentent de retrouver le "témoin secret" dont Ishtar a réussi à flairer la trace. Paelias et Belegor corrompent un greffier du tribunal qui leur donne une indication, l'identité réelle du témoin étant un secret bien gardé.
Avec cette indication en poche, le gang enquète dans la ruelle du pied Cassé en bordure des scories. Le témoin secret serait un homme et un patriote et il ne témoignerait pas des faits mais d'autres éléments tout aussi graves susceptibles de porter préjudice à Calice. Ils glanent des informations auprès de la femme du boulanger, de la propriétaire de la taverne locale, de la concierge d'une maison de sa belle-mère remisée au grenier, d'un couvreur responsable de la milice locale et d'un apprenti scribe qui couche avec la femme du boulanger.
Hélas ils pensent que le témoin est un client de Calice ... grave erreur : il s'agit d'Ophelion, un bibliothécaire et fabricant de parchemins, celui-là même auprès duquel Xitol a emprunté des livres anciens traitant d'Aoskar. Ophelion qui se demandait déjà pourquoi un Ruchier cherchait ce genre d'informations a fait le lien avec Calice lorsque Calice et Xitol sont devenus célèbres à la Loge. Lorsque Calice a été arrêtée pour avoir tué un Dabus, il en a conclu qu'il sagissait de haute trahison.
Une cellule anarchiste, menée par Spalenka, une visiteuse des prisons, a appris par une indiscrétion non élucidée que les informations de Calice étaient "une bombe" qui mettrait bien des personnes haut placées en péril. Les anarchistes ont donc décidé de faire éclater la vérité au procès. Spalenka tente de conviancre Calice que la vérité la protègera, ses hommes surveillent et protègent Ophelion, inconscient du fait qu'il est le jouet d'une machination.
Roberta, la belle-mère de la concierge d'Ophelion, met les héros sur la piste d'un homme louche habillé de peaux de bêtes qui visiterait l'immeuble de nuit. Il s'agit de Bulwarrak, l'anarchiste chargé d'approvisionner Talbot, le faux écrivain ayant loué une chambre au-dessus de chez Ophelion et percé des trous dans son plafond pour l'espionner.
Les héros traquent Bulwarrak et font le lien avec Talbot mais sont toujours inconscients des dessous de l'affaire. Talbot, interrogé, fait mine d'être un contrebandier. Comprenant ce que cherchent les héros, il décide de leur tendre un piège en les guidant vers un "suspect potentiel" qui se révèle être un piège au QG temporaire de la cellule anarchiste, établi à l'autre bout de la rue.
Les personnages tombent dans le piège mais ils réussissent à défaire les gobelins avec lesquels les anarchistes avaient fait alliance pour protéger leur QG. Afin de protéger leur secret, les anarchistes mettent le feu au bâtiment en espérant piéger les héros et s'en débarasser par la même occasion. Les héros parviennent à vaincre 3 combattants expérimentés mais pas à empêcher Talbot de mettre le feu à l'étage où sont les preuves.
Talbot et ses complices sont neutralisés mais pas Spalenka : privée de ses hommes, elle ira elle-même au procès pour lancer un sort d'injonction sur Calice et la forcer à dire la vérité. Ce moyen magique et donc non fiable ne pouvant servir que de preuve indirecte, il ne condammnera pas Calice en soi ...
Mais le fait que la vérité ait été révélée par 3 fois : le témoignage d'Aspoliatûr l'inquisiteur, les mots de Belegor et enfin l'aveu de Calice sous l'effet du sort de Spalenka va déclencher l'action du juge Dabus : il ordonne que le procès ait lieu à huis clos.
Lorsque la porte se rouvrira, tout le monde aura disparu ... sans la moindre explication. On attribuera bien entendu cette disparition à la Dame des douleurs.
Dans un premier temps, les autorités seront anesthésiées par l'événement et sans réaction. Une réunion extraordinaire des chefs de faction sera déclenchée à la chambre des orateurs (l'équivalent de l'assemblée nationale de Sigil). Les débats dureront 2 jours entiers afin de savoir quelle est la décision à prendre.
Plusieurs annonces officielles auront lieu à l'issue de cette réunion :
1. Le Signe de l'un (responsables de la chambre des orateurs et donc des débats politiques) et les Adorateurs de la source (diplomates, responsables de la paix publique) annoncent que les factions sont parvenues à un conscensus : l'affaire est close, la Dame des Douleurs a parlé et ceux qui chercheraient à l'avenir à remuer le passé seraient lourdement sanctionnés. Les conséquences pratiques de décision seront communiqués par les diverses factions
2. La fraternité de l'ordre (les greffiers, responsables de la justice) annonce que justice a été rendue dans le cas du procès de Calice : l'affaire est close. Une loi d'exception visant à accélérer les procédures judiciaires concernant les trafficants de reliques religieuses anciennes est votée en urgence. Ce genre d'affaire sera traité à huis clos et chaque faction hormis les anarchistes et la Libre Ligue aura un droit de regard sur les dossiers.
3. Les anarchistes (qui sont la seule faction à ne pas participer aux débats) annoncent que la Dame des Douleurs a puni le système de justice inique et corrompu de Sigil et qu'il s'agit là d'un signe que la révolution est proche et que tous peuvent se soulever contre les oppresseurs du peuple.
4. Les Athars annoncent la création d'un bureau de lutte contre le traffic de reliques religieuses.
5. L'Harmonium et les Rectifieurs annoncent la fin des poursuites contre Calice.
De nombreux gardes de l'Harmonium accompagnés de constables Marqués et de Justicars Rectifieurs font irruption dans la Ruche. Ils placent les délices de Touco sous séquestre pour falsification de documents de propriété. Ils arrêtent tous les membres du gang qu'ils peuvent trouver pour traffic, non paiement des taxes, tapage nocturne, meurtre, association de malfaiteurs et d'autres méfaits si nombreux que la liste en tient sur 4 parchemins. Pas la moindre mention d'Aoskar cependant. Les Marqués démontent le bâtiment pierre par pierre. Certains habitants du quartier pensent que les officiels cherchent quelque chose mais nul n'en est certain ... le lendemain il ne restera qu'une ruine fumante.
Une partie des membres du gang a été arrêtée mais tous n'ont pas été identifiés. Ceux qui n'ont pas pu se fondre dans la masse ou fuir sont rapidement jugés et déportés dans un bagne des Rectifieurs en dehors de Sigil.
Le calme revient peu à peu à Sigil
Lun 3 Nov - 14:43